Chute de cheveux : hormonale, saisonnière, héréditaire...

Chute de cheveux : hormonale, saisonnière, héréditaire...

L'infertilité féminine Vous lisez Chute de cheveux : hormonale, saisonnière, héréditaire... 16 minutes Suivant Les règles douloureuses : un fléau pour les femmes

Tout savoir sur la chute de cheveux chez la femme

On pourrait presque dire que le bonheur ne tient qu’à un poil… ou plutôt un « cheveu », tant notre humeur et notre estime de nous-même sont liées à la beauté et à la santé de notre chevelure.

Lorsque cette dernière s’appauvrie, on a souvent tendance à très rapidement dramatiser.

D’où cela peut-t-il venir ? 

Le tout est effectivement d’arriver à en connaître la cause afin de savoir comment agir et surtout s’il y a lieu de s’inquiéter…

Est-elle hormonale ou saisonnière ? 

Tout d’abord, il faut bien comprendre que la chute de cheveux est un mécanise naturel de renouvellement du cheveu. Nous en perdons entre 60 et 100 quotidiennement tout au long de l’année. Enfin de compte, si la chute de cheveux est stable et que les quantités ne sont pas exagérées, il n’y a pas de quoi s’alarmer. Par exemple, on peut remarquer une augmentation de la chute de cheveux lors des changements de saison, tels que le passage à l’automne ou en hiver.

Il s’impose donc de différencier les deux types de chutes de cheveux que l’on peut fréquemment observer : la chute de cheveux dite réactionnelle et la chute de cheveux hormonale. Qu’est-ce qui les différencie ? Est-il possible d’en venir à bout grâce à des traitements naturels ? 

Nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur la chute de cheveux qui peut avoir un impact psychologique non négligeable, afin que vous puissiez trouver des solutions et reprendre confiance en vous.

  

La chute de cheveux hormonale, dite « androgénétique »

Zoom sur les points essentiels à retenir

Sachez que la chute de cheveux chez la femme est due aux hormones androgènes dans 90 % des cas.

Si vous pensez souffrir de cette pathologie bien précise, vous devez non seulement remarquer que la chute s’accompagne d’un affinement du cheveu mais aussi qu’elle est progressive et évolue en s’empirant, qu’elle est localisée et que certaines zones sont plus touchées que d’autres (le dessus, sur les côtés ou plus rarement la zone frontale) et enfin qu’elle s’installe durablement et ne part pas sans que vous ayez résolu la cause.

 

Qu’est-ce que la chute de cheveux androgénétique ? 

Pour comprendre le phénomène, il faut savoir que la croissance des cheveux est directement liée à nos hormones. En effet, les cheveux se développent sous dépendance hormonale. Certaines personnes sont plus susceptibles d’être touchées par ce type de problèmes en raison d’une prédisposition « androgénétique » qui rendrait leur cuir chevelu excessivement sensible aux androgènes.

Les androgènes sont des hormones mâles, non pas seulement sécrétées par les hommes mais aussi par les femmes, en très petite quantité et qui circulent alors normalement dans le sang. Cependant, il arrive que des cuirs chevelus réceptifs à leur action, les voient intervenir sur leurs follicules pileux jusqu’à réduire l’activité de ces derniers. C’est ce qui provoque l’affinement et également la perte de densité de la chevelure de la personne concernée. À ce moment là, on parle de chute de cheveux androgénétique.

 

Quels sont les symptômes de la chute de cheveux androgénétique et quand faut-il en avoir peur ? 

Bien que les zones de dégarnissement puissent varier d’une femme à une autre, l’évolution de la pathologie se caractérise par trois stades cliniques distincts, selon l’échelle de Ludwig :

·      Stade 1 : sur le dessus de la tête

C’est la forme la plus courante de chute de cheveux androgénétique. Cela commence par la disparition des repousses au niveau de la raie centrale, sur le dessus du crâne puis elle s’étend peut à peu sur tout le dessus de la tête. Les cheveux situés sur la zone frontale sont quant à eux généralement épargnés et cet endroit n’est pas affecté.

 

·      Stade 2 : alopécie plus prononcée qui touche aussi les côtés

Hormis le dessus de la tête, la chute et l’affinement des cheveux peuvent aussi concerner les côtés du crâne. Il s’agit de la zone située au niveau des tempes et au-dessus des oreilles. Les cheveux deviennent clairsemés, fins et le cuir cheveludevient bien visible par transparence. La lisière frontale a reculé d’un centimètre en arrière du front.

 

·      Stade 3 : alopécie presque totale au niveau du vertex

Une autre zone très souvent touchée est le vertex, qui se situe à l’arrière du crâne. À ce stade là, une mince bande de cheveux résiste au niveau du front et de la nuque.

La perte de cheveux peut aussi, plus rarement, survenir jusqu’au niveau de la région des golfes et du front.

Vous pouvez prendre comme point de comparaison les cheveux de votre nuque qui sont presque toujours épargnés par la chute de cheveux, à l’exception de cas d’alopécie très rares, apparus après la ménopause). Prenez ces cheveux-là comme référence et évaluez le degré d’affinement, de perte de masse de vos cheveux ainsi que l’intensité de la disparition de la repousse.

  

Par quoi est provoquée la chute de cheveux androgénétique : les différentes causes possibles ? 

Lorsque l’on cherche à neutraliser et à éradiquer une pathologie ainsi que ses symptômes, il faut avant toute chose être capable d’en comprendre la cause. Plus le mécanisme de votre chute de cheveux dont les androgènes sont responsables vous paraîtra clair, plus vous serez en mesure d’y faire face et moins il vous causera de stress.

 

·      Les androgènes : facteurs déclencheurs

Chez les femmes, les hormones sexuelles féminines, connues sous le nom d’œstrogènes et de progestérone, sont les deux facteurs principaux qui participent à la croissance de leurs cheveux, en prolongeant leur phase anagène.

Toutefois, à cause d’une prédisposition constitutive ou d’un choc émotionnel provoquant notamment un dérèglement hormonal, le peu d’androgènes présents chez elles – secrétés par les glandes surrénales à hauteur de 60 % et de 40 % par les ovaires – peuvent malheureusement exercer une mauvaise influence sur le renouvellement normal du cheveu.

Leur action négative va anormalement accélérer le cycle de vie de leurs cheveux, ce qui va imposer aux follicules pileux et aux racines de se développer à une cadence folle, les obligeant à fabriquer des cheveux dans l’urgence. Ils seront donc de plus en plus fins et courts. Ceci est très éprouvant pour les follicules pileux qui en ressortent épuisés et finissent par ne plus produire que du duvet, voire plus rien du tout.

Faites tout de même bien la différence entre un trouble hormonal localisé, limité aux follicules pileux et une perturbation hormonale d’ordre général, à l’origine d’une quantité anormale d’hormones androgènes dans le sang.

Ici, et comme on le voit le plus souvent, la cause majeure d’une telle chute de cheveux est la manière dont les follicules pileux de la personne captent et transforment les androgènes.

En cas de doute, consultez votre médecin et vérifiez l’existence d’antécédents familiaux, aussi bien du côté paternel que maternel.

L’hérédité est un élément important à prendre en compte pour compléter le diagnostique dans ce genre d’épisodes d’alopécie androgénétique et gardez en tête que plus de 20 % des femmes présentant pourtant des signes cliniques de cette pathologie, n’ont aucun antécédent dans leur famille.

Aussi, les androgènes ne sont pas les seules hormones à être impliquées dans les chutes de cheveux hors norme, au même titre que notre hygiène de vie moderne.

Les divers facteurs aggravants

Notre environnement et notre mode de vie impactent aussi beaucoup notre santé et celle de nos cheveux. Si vous reconnaissez un ou plusieurs de ces facteurs comme étant ce que vous vivez, il faudra regarder de ce côté là pour venir à bout de votre chute de cheveux.

 

  • Contraception

Que ce soit les contraceptifs féminins ou les traitements hormonaux de substitution (THS), ils sont tous deux composés de progestatifs amenés à se métaboliser en androgènes. Un lien étroit existe en effet entre les deux et certains contraceptifs, quand ils sont pris ou arrêtés, ont un effet négatif sur l’état des cheveux.

 

  • La grossesse et l’accouchement

Après la maternité, bon nombre de femmes subissent une chute de cheveux post-partum. Les chevelures normales n’en ressentent que peu de conséquences, d’autant plus que tout rentre dans l’ordre au bout de six mois mais sur un cuir chevelu sensible aux androgènes, cela peut être fatal. Les repousses sont moins fourniers et plus fines, jusqu’à rendre l’entièreté de la chevelure plus clairsemée.

 

  • Le stress

S’il est bien un facteur aggravant de n’importe quel problème de santé, c’est le stress ! Il augmente la sécrétion d’androgènes et est en ce sens le facteur aggravant le plus fréquent. En tant que cercle vicieux, le stress peut renforcer la chute de cheveux androgénique chez la femme, qui va elle-même engendrer du stress etc. Dans tous les cas, il est évident que le nouveau mode de vie des femmes d’aujourd’hui contribue fortement à l’augmentation du nombre d’alopécies féminines grandissant ainsi que leur sévérité aggravée. Ajoutons à cela le régime alimentaire et la prise de médicaments.

 

  • Le syndrome des ovaires micro polykystiques

Abrégé OMPK, le syndrome des ovaires micro polykystiques est une maladie endocrinienne bégnine qui induit une hyperinsulimie, qui entraine à son tour une sécrétion exagérée d’androgènes ovariens. C’est ce que l’on appelle « l’hyperandrogénie ovarienne ». Des symptômes plus ou moins désagréables et handicapants sont provoqués par cet excès d’androgènes, comme l’irrégularité des règles voire leur absence et fréquemment du surpoids mais aussi des problèmes de peau comme l’acné, l’hyperpilosité ou encore l’hyperséborrhée et enfin, la chute de cheveux chez les femmes avec un terrain propice.

 

  • Le cholestérol

Un excès de mauvais cholestérol peut aussi engendrer une chute de cheveux anormalement importante et qui dure dans le temps.

 

  • Les saisons

Les facteurs saisonniers, en particulier l’automne et le printemps, par un phénomène physiologique encore mal expliqué, entrainent une augmentation significative de la sécrétion des androgènes. Encore une fois, ce processus est sans graves conséquences pour les chevelures normales non-androgéniques mais il peut devenir gênant pour les chevelures prédisposées, en aggravant chaque année la perte de densité.

 

  • L’âge

L’âge en lui-même et à lui-seul n’est pas un facteur fiable puisque l’alopécie androgénique peut apparaître à tout âge, à partir de 14 ans mais il y a malgré tout des périodes plus favorables au déclenchement ou même à l’aggravation de ce trouble. Celles-ci correspondent de toute évidence aux moments clefs de la vie biologique de la femme, qui sont :

 

  • La puberté

La chute de cheveux androgénique est amenée par les taux d’hormones qui varient grandement à l’adolescence. Ces changements provoquent alors un affinement des cheveux voire une chute.

 

  • La maternité 

Approximativement trois mois après l’accouchement, une femme perd une quantité plus ou moins importante de cheveux, pouvant parfois aller jusqu’à un tiers de leur densité capillaire.

 

  • La pré-ménopause et ménopause

Le profil hormonal de la femme se masculinisant au cours de la ménopause à cause d’un taux d’hormones féminines qui diminue au profit d’un taux d’hormones masculines qui se maintient voire augmente, la durée de vie du cheveu s’en retrouve modifiée. Peu à peu, il se réduit et perd de sa robustesse.

 

  • La chute de cheveux réactionnelle

À l’image des feuilles qui changent de couleur et tombent des arbres lors des changements de saisons, comme au passage de l’automne à l’hiver, les cheveux chutent. Cette réaction est on ne peut plus normale, sans gravité et n’est aucunement considérée comme une pathologie. La chute de cheveux réactionnelle peut être due à la fatigue, à des carences en certaines vitamines et minéraux, au surmenage, au stress, à un changement ou un déséquilibre dans les habitudes de vie, un choc émotionnel ou, comme nous l’avons dit, un changement de saison.

 

Le cycle de la vie du cheveux suit trois phases définies : la phase anagène, catagène et télogène, durant lesquelles les cheveux poussent puis persistent avant de régresser et finalement de tomber. Perdre entre 25 et 60, voire même 100 cheveux par jour n’est donc pas nécessairement inquiétant. En revanche, à l’arrivée de l’automne, la chute peut devenir plus impressionnante en raison d’un manque de luminosité flagrant, qui agit directement sur nos hormones et ensuite sur la pousse de nos cheveux.

 

Fonctionnement physiologique de la chute de cheveux réactionnelle
Les scientifiques nomment ce phénomène réactionnel de chute de cheveux « Effluvium télogène aigu ». C’est la forme la plus fréquente de chute de cheveux qui fait passer la proportion de cheveux en phase anagène de 85 % à 70 % et augmente la proportion de cheveux en phase de chute, dite télogène, de 30 %, alors qu’elle n’est que de 10 % physiologiquement parlant. Durant cette période, on peut perdre jusqu’à 300 cheveux par jour.

 

Comment stopper ou réduire la chute de cheveux naturellement ? 

Heureusement des solutions naturelles existent pour lutter contre la chute de cheveux, depuis votre cuisine ou même votre salle de bain…

Les massages stimulants

Pratiquez chaque soir ou autant de fois par semaine que vous le souhaitez un massage du cuir chevelu car il favorise et active la circulation sanguine au niveau du bulbe du cheveu. Ce geste simple permet de stimuler la pousse et de detoxifier le cuir chevelu.

 

Les bains d’huile

Les huiles végétales sont de véritables trésors en ce qui concerne le soin des cheveux et du cuir chevelu. Vous pouvez vous en servir en bain d’huile ou en les appliquant quotidiennement sur vos pointes ou l’ensemble de votre chevelure.


Le bain d’huile permet de réaliser un soin profond et peut être fait une à deux fois par semaine ou par mois, selon le type de cheveux et de problématique.

Les huiles végétales les plus efficaces pour stimuler la pousse du cheveu et soigner le cuir chevelu sont :

 

  • L’huile de jojoba

Cette huile est tout autant adaptée pour les cheveux gras, qu’elle régule, que les cheveux secs, qu’elle nourrit. Riche en vitamine E, c’est l’huile qui est la plus proche de la composition du sébum de la peau et a donc la capacité de réguler la production de sébum au niveau du cuir chevelu. Elle permet également de redonner de la souplesse et de la brillance aux chevelures abimées.

  • L’huile de moutarde

L’huile de moutarde est parfaite pour stimuler la pousse et lutter contre la chute de cheveux.
Bourrée d’Oméga-3, de vitamines, minéraux et zinc, elle active la circulation sanguine au niveau du cuir chevelu et nourrit les bulbes pileux.

  • L'huile de roquette 

Elle possède des bienfaits reconnus pour la santé du cheveu. 
Elle est généralement utilisée comme traitement capillaire au moyen orient et en médecine prophétique. 
Elle permettrait de fortifier la fibre capillaire et prévenir et ralentir la chute des cheveux.
Elle est également utilisée pour rendre le cheveu plus épais et plus brillant.

 

Les compléments alimentaires ( plantes ) 

  • Le Triphala

Le Triphala est une ancienne synergie de plantes ayurvédique composée d'Amla, Haritaki et Bibhitaki.
L’alliance de ces 3 plantes est connu traditionnellement comme un remède infaillible contre la chute des cheveux.

 

 

  • Les cheveux de vénus 

La capillaire de montpellier aide officiellement à prévenir de la chute des cheveux et à maintenir la santé des cheveux.
Son utilisation en comprimé ou gélule permet de booster visiblement la pousse des cheveux grâce son activité antioxydants des flavonoïdes.
Elle permet également un augmentation des follicules pileux.

  • L’ortie

Cet ingrédient miracle pour les cheveux active la circulation sanguine tout en rendant les cheveux brillants et lisses.

  • Le houblon

Le houblon possède un effet régulateur sur le système pileux et limite donc la chute de cheveux, en favorisant l’excès de pilosité. Il contient également de la biotine qui prévient la chute des cheveux et resserre les écailles de ces derniers, les rendant plus brillants et souples.

  • La menthe poivrée

L’huile de menthe poivrée qui favorise la croissance des cheveux est souvent utilisée en complément de l’huile de jojoba.

  • La spiruline

La spiruline est une micro-algue très nutritive qui favorise la pousse et la beauté des cheveux. Elle est même connue pour redonner du tonus aux cheveux bouclés ! C’est LA vitamine des cheveux par excellence car elle est riche en fer, zinc, vitamines B6 et B12 etc.

 

 Et encore une multitudes de plantes et vitamines que vous trouverez dans :

La Gamme cheveux sayana B :

Pour profiter de tous les bienfaits de ces plantes facilement, découvrez nos compléments alimentaires Andromède et SaisoniHair, qui sont respectivement des complexes de plantes, de nutriments et d’oligo-éléments spécifiquement indiqués pour aider à réguler les hormones mâles en excès, maintenir la santé des cheveux et prévenir leur chute.

Pour faire d’une pierre deux coups, vous avez le Combo anti-chute hormonale.

Laisser un commentaire

Tous les commentaires sont modérés avant d'être publiés.

Ce site est protégé par reCAPTCHA, et la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation de Google s'appliquent.